Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site Web que vous trouvez les plus intéressantes et utiles. Plus d'informations sur notre politique
Les rendements obligataires redeviennent attrayants
Cela vaut-il la peine de s’intéresser à nouveau aux obligations? Pendant de nombreuses années, alors que les taux d’intérêt étaient près de zéro partout dans le monde, les gestionnaires d’actifs ont sous-pondéré les obligations, anticipant que les rendements augmenteraient et que cela nuirait à leur performance. Bien qu’il soit difficile de déterminer le moment exact où il convient de s’écarter d’une telle position, nous pouvons dire aujourd’hui que les obligations redeviennent attrayantes, les rendements des obligations de qualité à court terme atteignant 5 à 6 % dans certains secteurs et la dette subordonnée des six grandes banques canadiennes affichant un rendement de plus de 8 %. Détenir des obligations d’État dont le rendement se situe entre 3,5 % et 5 %, selon le niveau de gouvernement et le point de la courbe, commence également à être beaucoup plus logique qu’il y a un an.
L’inflation à long terme est la grande question
Il devient de plus en plus évident que, à moins que nous ne soyons confrontés à une grave spirale déflationniste, l’inflation restera élevée dans un avenir prévisible (1 à 2 ans). Lorsqu’ils analysent les investissements obligataires, les investisseurs recherchent généralement des rendements réels positifs. Compte tenu de ces deux éléments, la perspective d’atteindre cet objectif dans un contexte d’inflation de plus de 7-8 % est peu encourageante pour l’année à venir. Toutefois, si l’on remonte la courbe et que l’on se projette dans 5 à 7 ans, l’inflation se normalisera-t-elle pour atteindre 3 à 4 %? Peut-être à 2%, comme ce fut le cas historiquement pour l’inflation à long terme? Dans ces scénarios, l’attente de rendements réels positifs devient beaucoup plus réaliste aux niveaux de rendement actuels sur l’ensemble du marché obligataire (crédit et gouvernements). Cela pourrait inciter les investisseurs qui ont récemment écarté l’idée d’allouer des fonds à des stratégies obligataires « core » d’une durée de 7 à 8 ans à réexaminer positivement l’attrait de ces solutions.
Envisager des solutions alternatives dans le spectre des titres à revenu fixe
Les solutions à revenu fixe alternatives, à haut rendement et avec une durée près de zéro, ainsi que les solutions offrant une exposition obligataire « core » + superposition qui surpassent les taux d’inflation élevés devraient continuer à être populaires dans l’environnement actuel. Toutefois, après une année historiquement difficile pour la classe d’actifs, nous pensons que l’ensemble du complexe obligataire bénéficiera de rendements plus élevés.